Nous, les humains, nous sommes dénommés nous-mêmes " HOMO SAPIENS SAPIENS". Deux fois. Ce qui signifie "Homme Intelligent, raisonnable, sage, sensé..."

Sans doute pour nous différencier des autres animaux qui, comme chacun sait, sont bêtes. Tellement bêtes qu'ils suivent les lois de la nature...sans se poser de questions (philosophiques, morales, existentielles, etc.).

D'où notre grande supériorité, car de la nature et de ses lois, nous nous rions, la seule chose qui nous intéresse, c'est la domination, le pouvoir, la domestication.

En tout cas, si ce n'est pas vrai pour tous les humains, c'est vrai pour ceux qui nous gouvernent et que nous laissons faire...

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Oui, je sais, elle n'est pas dans le "bon sens" bien de chez nous. Mais, moi, du "bon sens", je m'en fiche pas mal.Et puis, il ne faut pas manquer à la "tradition" de ce blog, bien que de la tradition, je me fiche aussi. D'ailleurs, c'est une question que je me pose : pourquoi la plupart des humains sont-ils tellement attachés à leurs traditions, même et surtout les pires, les plus tuantes, les plus barbares ? Du genre "liberté" d'avoir des armes chez soi, droit de vote, manger des animaux, de préférence après les avoir enfermés, gavés, torturés, égorgés sans anesthésie, la corrida, le foie gras, Noël, le père noël, la famille, le mariage "un papa une maman", etc. Dans le désordre et liste non exhaustive...

Et vous ? Quelle est votre tradition préférée, celle que vous n'aimeriez pas voir disparaître ?

Monsieur le président de la République,

Depuis que j’ai l’âge de voter, j’ai toujours accordé mes suffrages à la gauche. Mes parents votaient à gauche. Mes grands-parents votaient à gauche.

Lors des dernières élections, j’ai voté pour vous. Pour être tout à fait honnête, j’ai surtout voté contre Nicolas Sarkozy, comme beaucoup de Français, car je pense que depuis un certain temps déjà (1983), le P.S. n’est plus à gauche. Et votre gouvernement nous le prouve depuis qu’il est au pouvoir.

J’entends vos ministres déclarer dans les medias que si le peuple français a voté pour vous, c’est qu’il a voté pour votre programme en son entier. Tenir de tels propos, c’est tomber dans la facilité. En 2002, 82% des Français - dont vous-même - ont voté pour Jacques Chirac et je ne pense pas que tous plébiscitaient ainsi son programme dans son intégralité.

Ce qui se passe en ce moment à Notre-Dame-des-Landes est scandaleux, ignoble, indigne d’un gouvernement qui se prétend démocrate.

Votre ministre de l’intérieur (si populaire auprès des électeurs de droite !) a traité de « kyste » les opposants à l’aéroport.

Votre premier ministre a déclaré qu’il ne voulait pas se laisser imposer la vision du monde de celles et ceux qui contestent son projet.

Mais depuis l’accession du général de Gaulle au pouvoir, ce sont les gouvernements successifs qui nous ont imposé leur vision du monde : énergie nucléaire, cadeaux fiscaux aux riches (merci à monsieur Bérégovoy), privatisations des biens publics (dont le champion a été Lionel Jospin), etc.

Aujourd’hui, selon de nombreuses personnes, les projets inutiles, coûteux et qui ne tiennent aucun compte des changements du monde (réchauffement climatique, disparition des énergies fossiles, etc.) ne sont plus de mise. Des scientifiques éminents, les écologistes et tout individu sensé qui sait que nous vivons dans un monde fini - lequel ne peut croître indéfiniment, n’en déplaise à votre premier ministre - le proclament haut et fort.

A l'heure des défis alimentaires et énergétiques à relever, au moment même où se tient à Doha la conférence sur le changement climatique – d’où il ressort qu’il faudra produire mieux avec moins - le gaspillage de la terre agricole qu’entraînerait la poursuite du projet de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes est insupportable. La terre arable, la terre nourricière est un bien à préserver et non à massacrer, à bétonner. Il ne suffit plus de parler de préserver les espaces agricoles, comme cela est écrit dans tous les projets d'aménagement et de développement durable, il faut le faire !

De nombreux jeunes veulent devenir paysans, veulent travailler dans et avec la nature, veulent cultiver la terre, veulent produire pour approvisionner les marchés de proximité ou les cantines scolaires, nourrir leurs voisins, participer au développement économique de leur territoire, développer des projets de vie basés sur la relocalisation.

Alors pour eux, pour nos enfants, pour tous ceux qui veulent continuer à vivre de la terre, je refuse avec bien d’autres ce nouvel aéroport d’autant plus  qu'il en existe déjà un à Nantes, lequel peut être aménagé pour répondre aux besoins d'échanges actuels et à venir : en l'occurrence l'aéroport de Nantes Atlantique avec ses 320 ha peut accueillir un trafic de plus de 10 millions de passagers, comme c'est le cas de nombreux aéroports internationaux. A l'inverse, combien de terres nouvelles seront nécessaires et viendront encore s'ajouter aux 1650 ha prévus pour satisfaire aux besoins des accès (ferroviaire ou routier), des infrastructures complémentaires, pour de nouveaux aménagements ?

Il conviendrait de répondre sincèrement à cette question.

 Il est encore temps d'arrêter l'escalade, d'arrêter cette fuite en avant !

Votre ministre de l’écologie (!!!) a déclaré que « la commission de dialogue » instaurée par votre premier ministre ne fera pas changer d’avis le gouvernement et que l’aéroport sera construit quoi qu’il en soit.

 A quoi sert un « dialogue » dont on connaît déjà l’issue ?

A se moquer des gens !

Pour toutes les raisons exposées ci-dessus, j’ai décidé de déchirer ma carte électorale dont je vous joins les morceaux à ce courrier.

Je vous prie d’agréer, monsieur le président de la République, mes salutations responsables, citoyennes et atterrées.

P.S. : Mon prochain bulletin de vote :

JE VOTE BLANC
Ce qui veut dire que je ne m'abstiens pas, je ne me trompe pas,
MON VOTE N'EST PAS NUL, JE PROTESTE :
TOUS les candidats me semblent DANGEREUX.

"Quand le corps humain fut créé, toutes ses parties voulaient être le chef.

LE CERVEAU disait : puisque je contrôle tout le système nerveux, je devrais être le chef.

LES PIEDS disaient : puisque nous maintenons tout le corps debout nous devrions être les chefs.

LES MAINS disaient : puisque nous faisons tout le travail et gagnons l’argent pour nourrir le corps, nous devrions être les chefs.

LES YEUX disaient : puisque c’est nous qui apportons  l’essentiel des informations sur le monde extérieur, nous devrions être les chefs.

LA BOUCHE disait : puisque c’est moi qui nourris tout le monde, je devrais être le chef.

Et ainsi de suite pour le CŒUR, les OREILLES et les POUMONS.

Enfin, le TROU DU CUL se fit entendre et demanda à être le chef. Les autres parties du corps se moquèrent à l’idée qu’un simple TROU DU CUL puisse les diriger.

Alors le TROU DU CUL se mit en colère : il se referma sur lui-même et refusa de fonctionner. Bientôt le CERVEAU devint fiévreux, les YEUX devinrent vitreux, les PIEDS trop faibles pour marcher, les MAINS pendaient sans force et le CŒUR et les POUMONS luttaient pour survivre. Ainsi tous supplièrent le CERVEAU de céder et de permettre au TROU DU CUL d’être le chef.

Ainsi fut fait. Toutes les parties du corps purent dès lors reprendre leur activité tandis que le TROU DU CUL dirigeait tout le monde et s’occupait principalement de la gestion des « emmerdements » comme tout chef digne de ce nom.

Moralité : il n’est nullement nécessaire d’être un cerveau pour devenir chef, un simple TROU DU CUL a nettement plus de chances d’y réussir. " (in "Le rire du cyclope" de B. Werber).

Je ne suis pas très blague, mais celle-ci me fait rire et en plus elle est très philosophique et politique. D'ailleurs, je pousse le bouchon plus loin : le monde est gouverné par des trous du cul... Il suffit de constater les dégâts : nous avons élu des gouvernants qui nous mènent à la catastrophe, de crises économiques en crises écologiques, d'accidents nucléaires en guerres du pétrole...

A ce propos, connaissez-vous Etienne Chouard ? C'est un professeur de droit à Marseille qui s'est penché sur le Traité constitutionnel européen. Celui pour lequel on nous a fait voter pour ensuite s'asseoir gracieusement sur le résultat du vote : NON. Ce qu'il y a trouvé l'a effaré : il a en effet décrypté que ce traité était anti-démocratique, voire totalitaire...Il a donc crée un site où il expose ces conclusions (à lire de toute urgence même s'il est passé en force il est toujours d'actualité). De là, il s'est posé la question que beaucoup de personnes se posent : c'est quoi cette soi-disant démocratie dans laquelle on est censé vivre ? Sa conclusion, exposée sur son site, est radicale et claire : les élections ne garantissent en rien un système démocratique. Elles favorisent l'oligarchie. Au contraire… du tirage au sort ! Chouard appelle à refonder notre conception de la démocratie, en s'appuyant sur ce principe employé par les Athéniens il y a 2500 ans. Cela peut sembler "fou", et pourtant, c'est clair comme de l'eau de source...Je vous conseille d'aller y voir (on peut écouter des conférences par vidéo, si on a la flemme de lire), c'est passionnant et il communique fort bien son enthousiasme. En tout cas, ses propositions pour développer une vraie démocratie sont à envisager sérieusement si on veut arrêter le massacre... 

La famille chat sur le rebord de la fenêtre de ma chambre...C'est quand même plus sympa vivants que morts.

Coucou !

 Oui, je sais, c'est trop mignon...Je sais aussi qu'il faut stériliser les animaux quand on est "responsable". Mais je me suis fait avoir par la maman qui n'a donné aucun signe de chaleur. J'avais pris rendez-vous plusieurs fois chez la véto, et à chaque fois, elle avait disparu mystérieusement à l'heure H. Finalement, c'est la meilleure maman chat que j'ai jamais connue.

 Il manque le bruit de moteur, ça ronronne sec. Le bonheur ! Et pourquoi priver de ce bonheur les animaux, alors que les humains prolifèrent sans vergogne ? Si on se mettait à les stériliser, ça ferait un scandale ! Et pourtant...

 Ceci dit, je vais quand même les faire tous stériliser parce que quatre chats, ça va, plus, bonjour les dégâts ! Mais ce n'est pas de gaîté de coeur, je trouve que c'est injuste !

 Ce jour-là, ils étaient morts de fatigue, leur mère les avaient emmenés faire un stage de survie de deux jours et deux nuits dans le jardin...