Ca fait un bout de temps que je les observe, que je les photographie, mais jusqu'ici, j'ai raté toutes les photos. Il faut dire que c'est tout petit ces bestioles, et que je manque de matériel adéquat. Mais là, j'ai quand même réussi à faire quelque chose de "montrable", même si c'est loin de la perfection de certains photographes blogueurs, spécialistes de la macro.
C'est "mon" élevage de pucerons. Les fourmis sont encore un peu plus grosses que les pucerons, mais bientôt, ceux-ci vont doubler, et même tripler de volume. Normal, ils bouffent toute la journée (et peut-être la nuit aussi !). Ils sont aussi immobiles et calmes qu'elles sont énervées et toujours actives. Elles vont, elles viennent, sans jamais s'arrêter. C'est là qu'on prend toute la mesure du verbe "fourmiller".
Les pucerons s'accrochent à l'arbuste et pompe la sève, et pendant ce temps-là, les fourmis les traient. Avec leurs mandibules, elles les titillent et cela fait sortir le "miellat". Les pucerons ont la faculté de transformer le cellulose en sucre. Ce que les hommes essayent de faire vainement depuis des décennies, ils le font naturellement depuis la nuit des temps.
Les pucerons ont énormément de prédateurs, car c'est un met de choix pour nombres d'insectes, et même d'oiseaux : les coccinelles, les guêpes, les abeilles et même les geais. Les fourmis assurent leurs défenses et aspergent tous les assaillants avec du poison qu'elles crachent. Elles sont capables de faire fuir les prédateurs, même les oiseaux. Mais vous êtes-vous déjà fait attaquer par des fourmis ? Ca fait mal !